Afin de promouvoir et de protéger l'innovation, il est important que les intérêts des PME, y compris les start-ups, qui fournissent ou déploient des systèmes d'IA soient particulièrement pris en compte. À cette fin, les États membres devraient élaborer des initiatives destinées à ces opérateurs, notamment en matière de sensibilisation et de communication d'informations. Les États membres devraient fournir aux PME, y compris aux start-ups, qui ont un siège social ou une succursale dans l'Union, un accès prioritaire aux bacs à sable réglementaires en matière d'IA, pour autant qu'elles remplissent les conditions d'admissibilité et les critères de sélection, et sans empêcher d'autres fournisseurs et fournisseurs potentiels d'accéder aux bacs à sable, pour autant que les mêmes conditions et critères soient remplis. Les États membres devraient utiliser les canaux existants et, le cas échéant, en créer de nouveaux pour communiquer avec les PME, y compris les start-ups, les déployeurs, les autres innovateurs et, le cas échéant, les autorités publiques locales, afin de soutenir les PME tout au long de leur parcours de développement en leur fournissant des orientations et en répondant aux questions relatives à la mise en œuvre du présent règlement. Le cas échéant, ces canaux devraient collaborer pour créer des synergies et garantir l'homogénéité des orientations qu'ils donnent aux PME, y compris les entreprises en phase de démarrage, et aux déployeurs. En outre, les États membres devraient faciliter la participation des PME et des autres parties prenantes concernées aux processus d'élaboration de la normalisation. En outre, les intérêts et les besoins spécifiques des fournisseurs qui sont des PME, y compris des start-ups, devraient être pris en compte lorsque les organismes notifiés fixent les frais d'évaluation de la conformité. La Commission devrait évaluer régulièrement les coûts de certification et de mise en conformité pour les PME, y compris les start-ups, par le biais de consultations transparentes, et devrait collaborer avec les États membres pour réduire ces coûts. Par exemple, les frais de traduction liés à la documentation obligatoire et à la communication avec les autorités peuvent constituer un coût important pour les fournisseurs et autres opérateurs, en particulier ceux de petite taille. Les États membres devraient éventuellement veiller à ce que l'une des langues qu'ils déterminent et acceptent pour la documentation des fournisseurs concernés et pour la communication avec les opérateurs soit largement comprise par le plus grand nombre possible de déployeurs transfrontaliers. Afin de répondre aux besoins spécifiques des PME, y compris des entreprises en phase de démarrage, la Commission devrait fournir des modèles normalisés pour les domaines couverts par le présent règlement, à la demande de la Commission. En outre, la Commission devrait compléter les efforts des États membres en mettant à la disposition de tous les fournisseurs et déployeurs une plateforme d'information unique contenant des informations faciles à utiliser concernant le présent règlement, en organisant des campagnes de communication appropriées pour sensibiliser aux obligations découlant du présent règlement, et en évaluant et en encourageant la convergence des meilleures pratiques dans les procédures de passation des marchés publics en rapport avec les systèmes d'IA. Les entreprises de taille moyenne qui, jusqu'à récemment, étaient considérées comme des petites entreprises au sens de l'annexe de la recommandation 2003/361/CE de la Commission[44] devraient avoir accès à ces mesures de soutien, étant donné que ces nouvelles entreprises de taille moyenne peuvent parfois ne pas disposer des ressources juridiques et de la formation nécessaires pour assurer la bonne compréhension et le respect du présent règlement.
[44] Recommandation de la Commission du 6 mai 2003 concernant la définition des micro, petites et moyennes entreprises (JO L 124 du 20.5.2003, p. 36).